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Mangetsu nous offre un recueil qui réunit pour la première fois toutes les histoires de l’enfant terrible du mangaka maître de l’horreur, j’ai nommé Junji Ito ! En effet, on retrouve Soïchi dans un très beau manga avec couverture en dur, qui est illustré si on enlève la jaquette. On souligne une fois de plus le travail de la maison d’édition sur cet objet. Ok la couverture fait flipper mais on est dans le thème ! Cette édition bénéficie d’une préface de Marius Chapuis et d’une analyse en fin d’ouvrage par Morolian, spécialiste francophone du maître de l’horreur.
L’été s’annonce radieux pour Michina et Yûsuke, mais leur jeune cousin Soïchi, lui, ne l’entend pas de cette oreille. Sombre et facétieux, le garçon au terrifiant sourire clouté n’hésite pas à recourir à la sorcellerie vaudou, aux farces obscures et à son imagination démoniaque pour éteindre le sourire lumineux de tous ceux qui l’agacent ou le rejettent.
Prenez place dans le sinistre train fantôme de l’un des personnages les plus emblématiques de Junji Ito et parcourez un recueil qui réunit pour la première fois l’intégralité des aventures de l’enfant terrible de l’auteur.
Soïchi est un sale gosse. On ne va pas y aller par quatre chemins hein. Mais attention, un sale gosse de haut niveau. Son truc à lui, c’est de faire flipper son entourage. Anémique, il s’est mis en tête que de sucer des clous, ça pourrait l’aider. Donc je vous laisse imaginer hein : un gosse avec des clous dans la bouche, déjà ça pose le truc. Mais lui, pour terroriser son entourage, il met la barre assez haut : il parle aux morts, il plante des clous dans des poupées vaudous accrochées au mur… Parce qu’il est malade et se sent rejeté, du coup, il s’en prend à ceux qui le gonflent. Sympa.
Il s’agit ici d’un recueil avec toutes ses histoires. Elles peuvent être lu indépendamment les unes des autres mais je vous conseille quand même de les lire dans l’ordre. Déjà parce que c’est plus simple et qu’en plus, ça monte crescendo dans la violence et la peur. Et autant dire qu’un gamin avec des clous dans la bouche, c’est déjà bien flippant. On est chez Juni Ito, on n’est pas là pour se faire des câlins ! Mais on ne ressort pas de cette lecture indemne ! On comprend bien que Soïchi est malheureux mais l’entourage prend cher et certaines histoires m’ont bien fait flipper ! Son entourage prend cher et honnêtement, moi, je ne serais JAMAIS retourné en vacances la bas !
La peur et l’angoisse sont renforcées par des dessins dynamiques qui donnent une ambiance creepy à souhait ! Comme dit plus haut, ça monte crescendo et je vous avoue que je n’ai pas enchaîné les histoires. J’ai fait de petites pauses entre afin de souffler ! Ce qui prouve qu’une fois de plus, Junji Ito n’a pas volé son statut de maître de l’horreur !
