Back to the GEEK ! Le site pour les geeks, par des geeks et des geekettes
Initialement sorti en exclusivité 3DS sous format épisodique en 2012, puis porté sur nos consoles de salon PS4 /One, voici le tour de notre console hybride, mieux connu sous le nom de Nintendo Switch, d’accueillir le portage de Resident Evil : Revelations 1 et 2. Alors portage réussi ? autant en portable qu’en version salon ? Les fonctionnalités de la console sont elles bien utilisées ? Back to the Geek a affronté des hordes de zombies/créatures toutes plus moches et visqueuses les unes que les autres pour vous apporter vos réponses.
Il n’est pas très utile de parler à nouveau de Resident Evil : Revelations, sachant que la version Switch représente déjà la huitième édition du titre... Mais parler de ce que propose cette ultime version, porté sur la dernière console de Nintendo, me parait bien plus important ! Déja techniquement parlant, c’est tout à fait satisfaisant. On sent que les portages de la PS4/One ont servit de base (ce qui est une très bonne chose) et qu’une grande partie du boulot s’est porté sur les modèles 3D (Hello Jill Valentine !) qui sont de grande qualités. Même les environnements ont le droit à leur petit coup de polish avec des jeux de lumières aux petits oignons et une palette de couleurs qui se marrie très bien avec l’ambiance du jeu. Certes tout cela est fait pour masquer des textures qui ont franchement mal vieilli, mais le tout passe quand même très bien ! Rien ne vous empêche de prendre la console en main pour apprécier la finesse et la fluidité dans son ensemble avec sa résolution 720 pixel et ses 60 fps qui se tiennent main dans la main, qui remettent vraiment l’aventure au top de sa forme ! Que ce soit les phases d’exploration ou de shoot tout en est que plus agréable.
L’autre gros point fort de ce portage sur la switch est la variante du gameplay à base de détection de mouvements. Lorsque l’on active cette option du jeu le joy-con droit sert à viser (à la manière d’un tir à l’arc dans Zelda : Breath of the Wild) qui est largement plus pratique que les joy-stick et quand on le secoue horizontalement il sert à donner des coup de couteau et vers le bas à recharger, quant au joy-con gauche vous pouvez vous libérer de l’emprise d’un ennemie en remuant celui-ci. Tout ceci est une bonne nouvelle pour les fans hardcore de la franchise car l’expérience n’en est que plus immersive et intuitive. Attention quand même, en fonction de l’environnement dans lequel vous jouez il est possible que votre expérience se détériore. Dans certains lieux, les mouvements ne seront pas reconnus et vous aurez des difficultés pour viser. Mais cela n’étant arrivé que très rarement, ce n’est pas un argument contre le jeu, loin de là.
Ce qu’il faut en retenir
Note
Certes Resident Evil : Revelations n'est pas le jeu de l'année mais il satisfera les joueurs en manque de survival avec un portage de grande qualité malgré un épisode qui commence à dater. Cette ultime édition a été fait avec sérieux en faisant tourner le jeu en 60 fps constant et possédant une refonte graphique largement aussi bien que les deux autres console de salon. On apprécie l'effort, même si cela reste quand même du gros fan service. Avec les deux titres réunis, on a des heures de jeux conséquentes sur nos prochain trajets et ça fait plaisir !
