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Need for Speed revient, le test de Payback

Il n’y a pas qu’Assassin’s Creed qui revient cette année après un break de deux ans. La série Need for Speed aussi, qui était jusqu’à il y a quelques années habituée aux sorties annualisées. Mais c’était avant qu’elle s’essouffle, commence à sortir des épisodes sans le moindre intérêt et finisse par sombrer dans un relatif anonymat – un comble pour une licence qui a longtemps fait partie des poules aux oeufs d’or de son éditeur Electronic Arts. Cette perte de vitesse n’est pas sans rapport avec l’apparition d’autres (bonnes) séries de course arcade, du genre Forza Horizon ou The Crew… Mais enfin, NFS est de retour avec un épisode qui sent bon le bitume, les bolides et la vengeance sous testostérone, Need for Speed : Payback.

Allez, je fiche en l’air le suspense tout de suite : Payback n’est pas à NFS ce qu’Origins est à Assassin’s Creed. En clair, le titre n’est pas celui du renouveau, ni même un bon épisode d’ailleurs. Attention, ce n’est pas un mauvais jeu, non. Juste un produit moyen, tellement calibré pour plaire aux fans de tuning/open world/arcade qu’il en oublie de proposer quelque chose d’un peu novateur. Au programme donc : un scénario Fast & Furious (une histoire de vengeance sur fond de mafia automobile et de courses clandestines), des défis mille fois vus dans un monde ouvert pas bien vivant (une espèce de grand désert du Nevada avec courses, drift, contre-la-montre, etc.) et le zeste de personnalisation (puissance et cosmétique) qui va bien pour étoffer tout ça. Le tout avec une conduite évidemment très arcade, avec dérapages à tous les virages et freinage le moins souvent possible.

Rien à signaler donc, c’est du déjà vu déjà joué – et plutôt en mieux – chez la concurrence, Forza et The Crew en tête. D’autant que NFS Payback n’est ni très joli, ni très multijoueur. Il ne rivalise donc même pas avec ses rivaux sur ces aspects en se contentant, en ce qui concerne le multi, de matchmaking lambda et de ghosts à défier à la volée sur la map. Cerise sur le cake, le rythme de la progression est cassé par les niveaux requis par les courses, qui augmente très rapidement aux 2/3 du jeu. Pour se mettre à niveau, il faut upgrader ses voitures et donc choper les bonnes pièces et c’est très, très long (et très répétitif). D’autant qu’il y a plusieurs catégories de course, et donc à chaque fois une voiture adaptée à améliorer. Au secours. Remarquez, ceux qui en ont marre peuvent sortir la CB. Ahah, sacré Electronic Arts.

Non mais allez, un truc positif, quand même ? Oui bon ok, trouver des épaves (qu’on répare et utilise ensuite) en suivant des sortes de cartes au trésor, c’est marrant. La BO est cool. L’impression de vitesse est relative mais la conduite n’est pas désagréable et les quelques moments où l’on dézingue les autres voitures à coups de takedown (comme dans Burnout !) sont sympa. Et le off-road dans NFS, ça change. Voilà. Sur ce je vous laisse, je retourne jouer à Star Wars Battlefront 2. Où est-ce que j’ai mis ma CB déjà ? (<< au moment où j’écrivais cette vanne, EA décidait de la foutre en l’air en coupant provisoirement les micro-transactions de Battlefront 2. Pfff…)

Ce qu'il faut en retenir

Note

Pas de bol, Need for Speed Payback n'est pas l'épisode de la renaissance pour une série qui ne sait plus comment reprendre la pole face aux Forza Horizon et autres The Crew. Les défis sont génériques, le monde ouvert aussi, le multijoueur au minimum et la conduite banale. La progression s'avère vite rébarbative et les graphismes tout juste honnêtes. Reste un scénar… Oui non.

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A propos de Tick

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Le sidekick foireux officiel de Loglis ! Depuis 15 ans je lui pourris ses instances dans WoW, ses missions dans The Division, ses raids dans Destiny. Plus lamentable, c’est impossible. Vous êtes prévenus…

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