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Roman – Monsters of Verity, livre 1 – This Savage Song

L’arrivée d’un nouveau roman V.E. Schwab est toujours un moment de peur et d’excitation chez moi. C’est une de mes autrices préférées que j’attends toujours avec impatience mais à chaque fois, j’ai peur d’en attendre trop… Monster of Verity : This Savage Song est le premier livre d’une duologie. Et encore une fois, les éditions Lumen nous offrent un livre de toute beauté avec cette couverture déchirée laissant apparaître un visage. Et si on tourne la couverture, le dessin se dévoile en entier. Ai-je été aussi conquise par le contenu ?

À Verity, les crimes sont tellement nombreux que chacun donne désormais naissance à un monstre – il en existe trois sortes : les premiers, les Corsai et les Malchai, sont légion et dévorent leurs victimes ou se repaissent de leur sang. Les Sunai, eux, sont rares et mystérieux : ils peuvent s’emparer de l’âme de leur proie grâce à la musique…
Dans la partie nord de la ville, Callum Harker a vu en l’émergence de ce fléau l’occasion de prospérer, en offrant à la population de les protéger moyennant finance. Au sud, Henry Flynn a décidé de combattre le feu par le feu et d’orchestrer une contre-offensive : il a recueilli trois Sunai, qu’il élève comme ses enfants… August, qui est l’un d’entre eux, a hâte qu’on lui donne davantage de responsabilités. Quand on lui demande de surveiller Kate Harker, la fille unique de leur ennemi juré, il accepte d’intégrer le même lycée qu’elle. Mais la jeune fille, qui n’a rien de tendre, ne tarde pas à découvrir sa véritable identité…

Verity City est une ville hostile. Au nord, c’est Callum Harker qui règne et protège la population mais ce n’est pas gratuit. Autant faire du profit… Au sud, Henry Flynn est l’opposé et combat le feu par le feu. Il a à ses côtés trois Sunaï qu’il a recueilli et élevé comme ses enfants. Le plus jeune, August, n’a qu’une envie, avoir plus de responsabilités au sein de l’entreprise familiale. Et ça commencera quand on va lui demander de surveiller Kate Harker, la fille de leur ennemi. il accepte d’aller au même lycée qu’elle et bien sûr, tout ne va pas se passer comme prévu.

Comment décrire Kate ? L’humaine. Elle fait tout pour attirer l’attention de son père, un homme froid, distant et absent, et va faire plusieurs lycées avant de finir là où elle voulait être : chez elle. Elle n’a peur de rien, elle se fiche bien de terroriser certains élèves pour avoir la paix, dans le genre petite frappe du lycée mais en plus coriace quand même. On parle quand même de la fille unique de Callum Harker. Quant à August, le monstre, il fait tout pour avoir l’air normal, quitte à être en souffrance, il veut vivre comme un humain. Tout ce qu’il veut c’est aider sa famille et faire le bien autour de lui. Difficile quand on est un monstre. Encore plus difficile dans un endroit pareil… Mais il lutte au quotidien pour y arriver.

La rencontre d’August et Kate n’est bien sûr pas un hasard. Forcément, elle a été orchestré par Henry Flynn afin d’atteindre son plus grand ennemi. Mais Kate va finir par découvrir la véritable identité du lycéen. Et tout ne va pas se dérouler comme prévu. Malgré tout, ils vont devoir faire équipe afin de s’en sortir. Et j’ai beaucoup aimé la façon dont ils vont se lier car ils n’ont pas le choix. Chacun va être tiraillé par leur condition et leur devoir. Mais malgré tout, ils vont mettre de côté leur différence. Dans ce monde, tout n’est pas blanc ou noir et il faut savoir se méfier des apparences. C’est ce qui ressort pour moi dans les mots de l’autrice. Kate va révéler certains côtés qui montre qu’elle n’est pas juste une dure qui écrase tout et tout le monde. Elle va en apprendre plus sur sa famille, sur son passé… August est un personnage que j’ai vraiment adoré. Il est sensible, torturé par sa vrai nature qu’il refuse de laisser sortir. Mais il faudra bien à un moment accepter les choses telles qu’elles sont. Ces deux personnages opposés se complètent au final.

Encore une fois, j’ai été transporté par la plume de V.E. Schwab. J’adore la façon dont le livre est découpé : vous avez plusieurs parties mais ici, ce sont des couplets, c’est une musique que l’on suit. Elle commence doucement pour s’intensifier tout au long de la lecture sans que l’on puisse s’arrêter. Et pourtant j’ai essayé, j’ai eu du mal à finir ce premier livre, non pas que je n’ai pas aimé, je n’avais pas envie de quitter cet univers. C’est prenant, mystérieux, les rebondissements arrivent toujours au bon moment et la relation qui se monte entre August et Kate est vraiment bien faite. On s’attache aux deux, on comprend leurs agissements, leurs réactions et parfois, le fait qu’ils soient complètement perdus face à des éléments qui les dépassent. Impossible de terminer cette chronique sans un mot sur les monstres ! Que ce soit les Sunai, rares, différents des autres.. August a un frère, Léo. Dur, implacable et qui n’a que sa mission en tête. Il ne fait aucune concession quand cela concerne l’ennemi. Alors que leur sœur Ilsa, est posée mais semble dotée d’une puissance assez phénoménale. J’ai beaucoup aimé son personnage. Côté Malchai et Corsai, on fait moins dans la dentelle… Ils sont assez effrayants, violents et Sloan, qui travaille pour Callum, m’a mis assez mal à l’aise…

Je n’ai pas envie d’en dire plus car ça serait gâcher la mélodie du livre… L’univers est sombre, parfois angoissant mais tellement bien fait. Avec, comme souvent avec V.E. Schwab, des thèmes qui font réfléchir. On ne sait pas où vont nos protagonistes et il faudra attendre le second livre pour le savoir. En espérant qu’ils répondent à toutes les questions en suspens et qu’on en apprenne plus sur l’évènement qui a apporté ces monstres. Bref, c’est un coup de cœur.

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A propos de Shoop

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Adepte de la danse de l’eau et des éclairs de givre en tous genres. N’aime ni le soleil, ni les endroits avec du monde dedans. Elle voue un culte sans limite au mec au bouclier de chez Marvel et est plutôt jouasse de voir revenir Chris Metzen. Préfère les chats aux enfants.

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