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Ico and Shadow of the Colossus HD

Tout commence par une équipe de développeurs basée chez Sony Japan, ils sont talentueux et surtout un peu space, mais Sony leur laisse leur chance et ils pondent Ico sur PS2 voilà presque dix ans de ça. Cette équipe maintenant connu sous le nom de « Team Ico » enchaînera avec un Shadow of the Colossus dans la même trempe. On rêve maintenant de The Last Guardian, mais en attendant, revenons sur leurs deux premiers titres qui viennent de sortir en HD sur PS3 pour notre plus grand plaisir vidéo-ludique !

 

ico-shadow-hd-screen2Ico, un poème, un jeu, une mise en scène

Je vais faire dans l’ordre avec Ico qui est la première œuvre, et je pèse mes mots, de cette team. Vous incarnez un jeune garçon avec des cornes qui se fait emprisonner dans une sorte de forteresse, justement à cause des trucs pointus sur sa tête. Il arrive à en sortir et fait la connaissance de Yorda, une jolie demoiselle de lumière qu’il va aider à sortir de cet endroit avec lui.

Ico est culte, mais pourquoi ? On ne nous explique rien, on doit apprendre à jouer tout seul, autant vous dire que je n’avais jamais regardé si souvent une notice de ma vie de joueur ! La mise en scène, à la fois poétique et proche de celle d’un film donne au jeu cet aspect conceptuel. On a l’impression de vivre une aventure hors du commun, de ne pas simplement bouger des plates-formes et aider une handicapée translucide. Ico nous transporte dans un monde créé de toutes pièces, qui n’est ni expliqué, ni explicable.

La durée de vie est courte, tout le monde le sait. La première fois que j’y ai joué, cela m’a pris six heures. Mais comment passer à côté de ce chef d’œuvre ? L’animation du petit gars est fabuleuse, surtout pour l’époque. Il répond au quart de seconde et le côté ésotérique du titre nous donne envie d’aller plus loin sans s’arrêter, non pas pour comprendre, mais pour le plaisir, et ça c’est tellement rare de nos jours. Pas de pièces à collecter, de score à exploser, juste des endroits à découvrir avec une caméra toujours très habilement placée pour nous faire ressentir l’aventure des protagonistes.

 

ico-shadow-hd-screen3Shadow of the Colossus, immense !

Je l’avais déjà fais sur PS2 et j’étais dubitatif à l’époque. Il est savoureux, il est beau, il est prenant, mais tellement vide d’ennemis. Je n’étais pas dans l’aventure, je n’avais pas fais Ico et pas compris ce que je jouais : une vraie aventure hors norme.

Dans cette « suite » qui n’en est pas une, vous incarnez un jeune avec une épée qui veut faire revenir sa bien-aimée à la vie. Rien de bien original donc mais pour cela il va devoir invoquer la puissance de Dieux anciens qui lui demandent simplement (tout est relatif) de détruire les idoles qui sont autour de l’autel. Et pour cela, il faut aller se débarrasser de monstres colossaux !

Une fois de plus c’est poétique, c’est encore plus charmeur que Ico puisque vous êtes dans un monde totalement ouvert, sans aucun temps de chargement, à saluer pour un jeu PS2. À dos de cheval vous devez pointer l’épée magique vers le soleil qui vous indique le prochain colosse à tuer. Et là c’est d’une beauté sans précédent. Vous vous agrippez aux monstres à quatre pattes, volant ou rampant pour atteindre leurs points de faiblesse pour les achever de votre simple petite épée.

Si on peut lui reprocher d’être un peu vide, à l’instar d’Ico, il n’en reste pas moins absolument magnifique, lors des combats le joueur éprouve une sensation de liberté et de grandiose. Cette dimension poétique prend encore plus d’ampleur ici avec des musiques belles et entraînantes.

 

ico-shadow-hd-screen4Une collection vraiment HD ?

Oui, ils sont vraiment réussis : les effets spéciaux, les lumières et l’eau sont jolis, le tout est bien entendu sans un brin d’aliasing ou de ralentissement. Cette collection HD vaut donc réellement le détour car elle offre deux jeux qui sont à la fois cultes et incomparables. Je terminerai en pointant du doigt que malgré le nombre d’années, la Team Ico a réussi à toujours rester au point car le gameplay n’a rien à envier aux productions actuelles. Enlevant le superflu pour garder l’essentiel : l’immersion et l’aventure.

 

En gros, ce qu'il faut retenir

Note

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