Accueil > Ciné / Séries > Avis Ciné / Séries > Séries – Quelle série d’espionnage regarder en SVOD ?
Citadel-comment-suivre-gratuitement-la-nouvelle-serie-de-Richard-Madden-et-Priyanka-Chopra-Jonas

Séries – Quelle série d’espionnage regarder en SVOD ?

Ces derniers mois, plusieurs séries relatant le quotidien plus ou moins fantasmé d’agents secrets ont été diffusées sur les différentes plateformes. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont très différentes dans la représentation de notre mémoire collective sur les espions. Laquelle aura votre préférence ?

Sur Netflix : deux pays, deux visions

D’abord, précisions que je regarde les séries / films dans leur langue d’origine, afin de s’imprégner au maximum de l’ambiance et du jeu des acteurs. Ainsi, nous avons déjà parlé de la très déjantée Kleo réservée à un public adulte (à cause des scènes parfois brutales) qui pourra découvrir l’ambiance de l’Allemagne côté Est et Ouest après la chute du mur de Berlin. Un brun caricaturale, la série allie humour et règlements de compte à la sauce teutonne.

Autre série disponible sur Netflix : the Night Agent. On découvre un agent du FBI mis au placard, Peter Sutherland, chargé de surveiller un téléphone qui ne sonne jamais… jusqu’au jour où ledit téléphone se met à sonner. Au bout du fil, une jeune femme en détresse, Rose Larkin, poursuivie par un tueur. Ce dernier vient de liquider l’oncle et la tante de ladite poursuivie et entend bien lui faire subir pareil sort funeste. Mais Rose, génie de la tech et hackeuse à ses heures perdues, va s’en sortir et collaborer avec Peter, seul agent à qui elle fait confiance.

Dans cette aventure, Peter incarne le beau gosse américain musclé incompris, tourmenté par la mort de son paternel, lui-même agent du FBI déclaré traître de la nation. Soutenu par la directrice de cabinet de la Maison-Blanche, Peter va peu à peu lever le voile sur l’existence d’une taupe au sein des plus hautes sphères étatiques au cours de 10 épisodes de 45 minutes environ. Et découvrir ce qui est réellement arrivé à son père.

Efficace, la série ne manque ni de rythme ni de rebondissements grâce à des scénaristes qui maîtrisent le sujet. Les épisodes se déroulent dans une narration convenue, avec des acteurs convaincants mais un poil trop lisse à mon goût. L’ensemble se laisse regarder, parce que l’on a toujours besoin de réponses, mais sera assez vite oublié. Une deuxième saison est sur les rails. Une série que l’on a regardé en famille, avec deux ados.

Apple TV+ oscille entre le très bon et une histoire française

Ils représentent les bras cassés des agents secrets britanniques, les “Slow Horses“, des agents issus du prestigieux MI5 mais qui ont foiré une mission capitale. Avec à leur tête le génial Gary Oldman (Jackson Lamb), dans la peau d’un vieil agent retraité acariâtre dont les derniers faits d’armes remontent à l’époque de la Guerre Froide. Néanmoins, Jackson continue de se mêler de la sécurité intérieure britannique, agissant dans l’ombre des services secrets anglais et se révélant être un allier de poids, flanqué de son équipe de losers, au grand dam des instances dirigeantes. Son alter ego féminin est incarnée par Kristin Scott Thomas (Diana Tavernier), qui dirige d’une main de fer le MI5. Il est assez réjouissant d’assister aux joutes verbales de ces deux personnages que tout oppose, forcés de collaborer à contrecoeur.

La première saison s’intéresse principalement au jeune River Cartwright, fraîchement débarqué du MI5 pour une erreur impardonnable sur une mission. Sa punition est celle redoutée par tout agent secret britannique : se retrouver au placard, avec l’équipe réputée nulle de Jackson Lamb, dont l’allure négligée (cheveux gras, chaussettes trouées, pets et rots intempestifs) et le manque d’hygiène semblent transpirer à travers notre écran. Pour le jeune promu chez les nuls, il n’est pas question de faire de vieux os dans ce taudis qu’ils appellent bureau.

Deux saisons sont déjà disponibles sur Apple TV+ ( avec pour chacune 6 épisodes de 50 minutes) et une troisième est dans les cartons. C’est l’une de mes séries favorites, car les situations ne sont pas prévisibles, les dialogues sont hauts en couleurs et caustiques et les acteurs sont crédibles dans leurs interprétations d’agents secrets britanniques agissant avec les moyens du bord, tout en étant rudement efficaces. Peu à peu, des secrets sont dévoilés et l’arc narratif principal reste crédible tout au long de la série. Evidemment, il faut savoir apprécier l’humour anglais proposé par le personnage de Gary Oldman, dépressif, condescendant et retors.

L’autre série d’espionnage disponible sur Apple TV+ est Liaison, avec en tête d’affiche Vincent Cassel et Eva Green, ancien couple réuni pour enquêter autour de cyber attaques. N’ayant pas encore regardé la série, je ne peux pas vous donner d’avis mais il semblerait que les retours soient mitigés.

Amazon Prime mise beaucoup sur Citadelle

Citadelle est une organisation indépendante d’agents secret d’origine française. Le premier épisode explique que cette dernière a été totalement décimée par un concurrent, et que ses deux meilleurs ambassadeurs, incarnés par Richard Madden et Priyanka Chopra Jonas, souffrent d’amnésie après l’échec de leur dernière mission.

De très gros moyens financiers ont été investis dans cette série : la somme de 250 à 300 millions de dollars a été injectée pour la première saison et cela se voit. Les effets spéciaux sont légions, quitte à devenir indigestes. Rien d’étonnant à cela puisque derrière les caméras on retrouve les frères Russo qui officient sur les films estampillés MCU (Marvel Cinématique Universe). Un choix esthétique assumé et qui doit plaire à certains, mais ce n’est pas ma tasse de thé. Les acteurs en font des caisses et la crédibilité n’est pas une chose primordiale ici. Citadelle est la série totalement à l’opposé de Slow Horses.

Six épisodes de 50 minutes composent cette première saison où l’on suit les deux agents, anciennement engagés dans une relation amoureuse, retrouver leur mémoire et lutter contre l’agence d’espions concurrente qui les a détruits. Je n’ai visionné que 3 épisodes car je n’ai pas du tout accroché à cette surenchère d’effets spéciaux et de personnages souvent caricaturaux. Avouons aussi que l’arc narratif principal est un peu léger.

Si vous voulez découvrir une série réussie sur les espions, qui date un peu certes, allez plutôt visionner Alias sur Disney+.

A propos de Karine

Avatar photo
Humble scribe depuis 1999 sur divers supports papier et numérique tels que : Joypad, Playstation Magazine, Consoles+, Gamepro.fr, mais aussi Voici (si si pour 2 articles) ou encore Viamichelin.fr. Citation du moment : "I cry because others are stupid. That makes me sad." Sheldon Cooper.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.