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Avec Kamisama School, nous retrouvons Natsu Hyuuga, autrice de l’excellente série Les Carnets de l’Apothicaire et le tout est à retrouver chez Ki-Oon Editions. J’adore Les Carnets de l’Apothicaire et j’avoue que j’étais joie de retrouver Natsu Hyuuga pour de nouvelles aventures. Est-ce qu’après la lecture de ces deux premiers tomes, même si l’on est pas dans la même ambiance que l’autre série, je suis conquise ?
On ne naît pas déesse, on le devient !
Dans le Japon contemporain, la fonction de kami, ou divinité, est attribuée à des humains dotés de pouvoirs surnaturels et détenteurs d’un diplôme d’État, qui sont ensuite employés dans des sanctuaires à travers tout le pays. La grand-mère de Nagi était déesse mais, depuis sa mort accidentelle, personne ne s’est présenté pour la remplacer au temple de la ville. Il y aurait pourtant bien un candidat idéal : Takeru, le frère jumeau de Nagi… Malheureusement, il reste cloîtré dans sa chambre depuis la tragédie, ne communiquant avec sa sœur qu’à travers ses dons de télépathie et de télékinésie. Dépourvue quant à elle de ce genre de pouvoirs, la jeune fille a malgré tout développé une technique pour couper court à ces intrusions mentales quand elles se font trop insistantes… car Takeru a beau être un reclus, il n’en reste pas moins bavard ! Un matin, Nagi découvre son quartier en émoi. Un petit garçon, pressenti lui aussi pour devenir kami, a disparu ! Elle se lance à sa recherche et le trouve évanoui dans la forêt voisine. Seulement, lorsqu’elle tente de le ramener, elle est stoppée par une force terrifiante ! Qui peut bien utiliser ses pouvoirs pour enlever un enfant ? Tentant le tout pour le tout, elle utilise sa parade psychique anti-Takeru pour repousser l’attaque… et ça fonctionne ! Sans le savoir, Nagi vient de prouver qu’elle est spéciale, et se retrouve enrôlée malgré elle dans l’école de formation des dieux ! Mais comment se faire une place parmi l’élite de la nation quand on ne connaît même pas la nature de son propre don ? Surdouée ou ratée ? Suivez le parcours du combattant de Nagi pour obtenir le titre ultime ! Avec énergie et bonne humeur, Natsu Hyuuga, auteur de talent des Carnets de l’apothicaire, nous entraîne dans le quotidien mêlé de fantasy d’une classe d’apprentis dieux hauts en couleur !
Après ce beau résumé, il est temps de se plonger dans la lecture. La plupart du temps, j’aime beaucoup lire les deux premier tomes d’une série, je trouve que cela donne plus de matière et confirme (ou pas) si on aime (ou pas). Adorant les Carnets de l’Apothicaire, forcément, j’attendais beaucoup de ce Kamisama School même si on n’est clairement pas dans la même ambiance. On en retrouve des traits mais cela reste bien différent au niveau de l’histoire.
Nous voilà dans un Japon contemporain où il y a des Kami. Ce sont des divinités mais qui sont humaines et doté de pouvoir magique. Pour l’être, vous avez même un diplôme d’État et du coup, une école ! La grand-mère de Nagi était Kami mais après sa mort accidentelle, personne ne l’a remplacé et le temple est un peu à l’abandon. Elle aurait dû être remplacée par Takeru, le frère de Nagi mais celui-ci vit reclus dans sa chambre et communique avec sa sœur grâce à ses dons de télépathie et télékinésie. Mais la vie de la jeune fille va se trouver chambouléé quand un matin, un petit garçon qui devait devenir Kami disparaît. Quand elle le retrouve, elle fait face à une force de dingue mais en utilisant ses barrières psychiques (celle qu’elle utilise pour contrer les intrusions de son frère), elle arrive à le sauver. Et elle va se retrouver malgré elle dans l’école de formation des dieux. Mais elle ne comprend pas tellement pourquoi, elle ne pense pas avoir de don particulier.
Forcément, on retrouve la patte des Carnets de l’Apothicaire mais l’histoire est bien différente. On est plongé assez rapidement dans l’histoire et suivre la jeune fille dans cette école très spéciale est vraiment bien car on s’attache assez vite à elle mais aussi aux personnages qu’ils l’entourent, que ce soit son frère ou les camarades de classe. Pour le premier tome, la lecture semble dense avec pas mal d’informations mais elle reste fluide et prenante. Les dessins sont superbes, les traits sont fins, les personnages sont beaux, j’adore. C’est un vrai plaisir de suivre les aventures de Nagi qui débarque dans cette école atypique avec des professeurs parfois surprenants et des élèves avec des pouvoirs qu’elle n’a pas. Mais elle est volontaire et toujours prête à aider et à assumer ses petites erreurs, ce qui fait qu’elle est acceptée assez rapidement. Sans parler de sa rencontre avec un Kami aussi beau que mystérieux. Le second tome est dans la continuité du premier, forcément moins dense vu que l’univers et les personnages sont présentés dans le premier. Et l’humour est bien présent sans jamais être lourd.
C’est un gros gros oui pour moi, j’ai adoré cette lecture qui fait du bien, c’est beau, c’est agréable à lire, c’est prenant. Un très bon mélange de folklore et de quotidien que l’on suit avec plaisir ! Vivement la suite !
