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Kohei Horikoshi commence ce neuvième tome avec un petit mot disant que c’est ici que l’ambiance de My Hero Academia change pour devenir plus pesante, au moins pour quelques temps. Et il n’a pas menti. Les secondes A et B du lycée d’élite sont en plein entrainement au milieu de la forêt mais cela n’empêche pas les super-vilains de venir les chercher pour en éliminer une bonne partie, rien que ça. Très vite ce volume nous lance au milieu de combats intenses où on découvre les pouvoirs, toujours plus originaux, des uns et des autres.
Mais ce tome est peut-être un petit peu trop dense en combats justement. Même si j’adore voir Izuku déchaîner toute sa rage, j’avoue avoir été moins emballé cette fois-ci. Peut-être que l’ensemble est un peu trop sauvage, on ne rentre pas bien dans le fond de l’histoire et on assiste, un peu éberlué, à des affrontements brutaux sans vraiment comprendre où ça nous mène. Certes la stratégie est toujours au cœur de l’action, on se doute bien que les vilains ne viennent pas pour faire un barbecue, mais voilà, du combat sur toutes les pages ! On en oublierait presque de faire avancer l’histoire, jusqu’à la dernière page… oups !
Quoi qu’il en soit My Hero Academia ne desserre pas les dents. On est bien sur une montée en puissance de nos apprentis héros et c’est toujours un plaisir de voir avec quel savant dosage le mangaka arrive à faire évoluer son aventure. Graphiquement beaucoup plus sombre, ce volume est beau mais aussi très brute de décoffrage. Un chara design au poil, servit dans des cases pleines à craquer, c’est presque trop tellement ça déborde de rage.
Ce qu'il faut en retenir
Note
My Hero Academia grimpe toujours plus haut dans l’intensité des combats, mais cette fois-ci, le talent de Kohei Horikoshi pour la narration est un peu estompé par beaucoup de bastons d’un seul coup. Intense et toujours aussi beau graphiquement, ce tome 9 ne sera pas le meilleur mais mérite notre attention.
