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Comics – Kadath L’Inconnue – Notre avis

Adapter H.P. Lovecraft en comics (ou autre support qui comporte des images) n’est pas une chose aisée. L’univers de l’auteur est tellement dans l’imaginaire que poser des images est quelque chose qui peut vite devenir casse gueule. Ici, il s’agit d’une adaptation du texte La Quête Onirique de Kadath L’Inconnue, texte publié la première fois en 1943. Black Rivers Comics nous offre la traduction de ce comics sortie en Espagne chez Diabolo Ediciones. Au commande on retrouve Florentino Florez, Guillermo Sanna et Jacques Salomon. Et de notre côté, c’est à David Guélou et Christophe Semal que l’ont doit la traduction et le lettrage.

” Hei ! Aa-shanta nygh ! Va-t’en ! Renvoie les dieux de la Terre dans leur repaire de Kadath l’inconnue, et prie l’espace tout entier de ne jamais me rencontrer sous mes mille autres formes… ; car je suis Nyarlathotep, le Chaos Rampant ! ” Randolph Carter, voyageur au pays des rêves, tente de ne pas se réveiller avant d’avoir atteint son objectif, l’inaccessible Kadath : la demeure des dieux, un lieu de fantastique et d’imagination débordante.
Carter parcourt un monde rempli de menaces et de monstres abominables, mais aussi de palais, de cités exubérantes et de paysages qui rappellent à l’homme son rôle insignifiant sur le gigantesque échiquier cosmique. Quelles sont les raisons de continuer quand tout autour de soi est terrifiant et mortel ? Kadath peut apporter des réponses à cette question !

Nous suivons Randolph Carter dans ce monde onirique où il cherche à rejoindre la cité de Kadath, soit disant maison des dieux, aussi mystérieuse que légendaire. Mais il l’a vu en rêve, c’est donc par ce biais qu’il va tout tenter. Et autant dire que vous allez plonger avec lui pour un petit moment car l’œuvre est dense ! Huit chapitres et un peu plus de 220 pages vous tendent les bras afin de vous embarquer dans un monde onirique et étrange. On reste dans Lovecraft !

Carter est un peu l’Indiana Jones des mondes oniriques. Il va explorer et parcourir des univers qui dépassent l’imagination. Entre beauté et horreur. Le tout peuplé de créatures qui font le mythe lovecraftien. On est happé dans le rêve, on parcourt ces étranges contrées avec lui et c’est une expérience assez difficile à décrire. On est à la fois face au vide, face à notre petite taille d’humain, face à des choses qui nous dépassent, entre curiosité et peur de l’inconnu. On avance dans ces contrées aussi sombres qu’envoûtantes, on plonge dans les recoins de notre esprit. On est bien chez Lovecraft ! Puis il y a ce chat. Mais je vous laisse découvrir.

Au départ, j’ai été un peu décontenancé face aux dessins. Ce côté très comics américain et style un peu vieillot (pour moi hein !) a fait que j’ai mis quelques minutes à entrer dedans. Mais après, je me suis laissée porter par le récit. Il faut dire que j’aime beaucoup Lovecraft et que l’adaptation est plutôt réussie ! Et on sait que ce n’est pas un exercice facile. C’est coloré mais pas trop, on reste dans un univers sombre et j’aime bien la palette de couleurs choisies. A la fin, on retrouve un entretien avec l’équipe créative ainsi que pas mal de dessins et croquis avec des explications quant à l’inspiration et autre. Comme toujours avec Black River, l’objet est de grande qualité avec une couverture toute douce et agréable au toucher (j’adore !). Une réussite pour moi.

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A propos de Shoop

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Adepte de la danse de l’eau et des éclairs de givre en tous genres. N’aime ni le soleil, ni les endroits avec du monde dedans. Elle voue un culte sans limite au mec au bouclier de chez Marvel et est plutôt jouasse de voir revenir Chris Metzen. Préfère les chats aux enfants.

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