Nous voilà transporté à Londres, en 1843, à Noël, où quatre amis s’apprêtent à passer la soirée au coin du feu à se raconter des histoires qui font peur. Ces quatre amis sont en réalité les quatre auteurs de ce comics : Eric Powell, Mike Mignola, l’autrice Becky Cloonan et James Harren. Ce Petits Contes Macabres nous envoie à l’époque victorienne et nous propose quatre récits.
PETITS CONTES MACABRES est un projet initié par Eric ED GEIN et THE GOON POWELL qui adore les histoires qui font peur et que l’on se raconte au coin du feu lorsqu’il gèle à pierre fendre dehors… Il a invité trois compagnons de jeu – et pas n’importe lesquels ! – à le rejoindre afin de réaliser un livre de petits contes horrifiques baignant dans une atmosphère victorienne qui les met en scène.

Nous sommes donc embarqué dans Raconte moi une histoire mais qui fait peur. Nous faisons connaissance de nos quatre comparses ( et une oie) avant le premier récit : un écrivain raté, un scientifique réprouvé, une femme à la réputation de sorcière et au sourire assez flippant et leur hôte, irrévérencieux. Tous ce petit monde est assez axé humour noir et balance de vannes en tout genre et on se demande bien comment ils vont finir leur soirée. Chacun va raconter un récit, critiquer ceux des autres, bref, ambiance flippante au coin du feu.



On est plongé dans leur monde, les textes et les dessins se mariant parfaitement. Et pourtant, chaque histoire est différente et à son propre style. J’ai beaucoup aimé Les yeux dans l’obscurité primordiale, au allure steampunk et Le Kelpie qui m’a fait flipper. C’est une histoire qui rappelle les légende style Dame Blanche qui me faisait frissonner étant plus jeune.

C’est un album à l’ambiance sombre mais assez surprenant aussi. La mise en scène avec les quatre personnages un peu (beaucoup) cintrés est vraiment bien faite et immersive, on a l’impression d’être avec eux assis prêt de la cheminée. Et avec la chaleur ambiante de l’été, ça m’a fait du bien de lire ce recueil au frais, loin du soleil ! J’avais l’impression d’être en automne, où ce genre de lecture est parfait pour l’ambiance. C’est court, mais intense !
