Yakuza Kiwami 2 n’est pas un nouveau jeux dans la longue série des Yakuza mais bel et bien un remake du jeu sorti en 2006 sur PS2. Alors simple adaptation ou profond remaniement ?
Arakiri
L’histoire se passe un an à peine après la fin des dernières embrouilles de notre protagoniste, j’ai nommé Kazuma Kyriu. Sombre histoire au japon. Alors que Kazuma se recueille sur la tombe de ses proches, Terrada souhaite créer un alliance avec le clan d’Osaka. Mais rien ne tourne comme prévu. Des Yakuzas débarquent et assassinent Terrada. La base est plantée. Vous allez devoir faire la lumière sur cette affaire avant que cela m’enflamme les tensions entre les bandes rivales.
En route pour la baston
La trame scénaristique et les cut scènes ponctuent bien les phases de jeux. La mise en scène est de qualité et tout est agréable à regarder. On est vite plongé dans l’ambiance obscure des Yakuzas Japonais. Vraiment dommage qu’il n’y ai pas de VF, même les sous titres étant en Anglais…
Après moult cinématiques, nous voilà arrivé en ville. Au début on se balade simplement dans la ville, et on se rend compte assez rapidement qu’il y a beaucoup de petites activités à faire. Aller au resto, faire ses courses. On peut même aller dans des salles d’arcade jouer à Virtua Fighter ou Virtua On. Il y a également des quêtes annexes que l’on peut accepter ou non. Toutes ces activités sont chronophages et on perd facilement une heure ou deux à flâner. Mais on ne sifflote pas longtemps les mains dans les poches, car comme les rues sont mal famées, on ne peut pas marcher plus de cinq minutes sans se faire alpaguer par une bande de lascars très très méchants. Ce qui va nous amener tout droit au cœur de ce Yakuza, l’aspect beat’m all.
Qui veut des baffes ?
Les petits malfrats de pacotille ne sont pas très difficiles à battre en eux mêmes, sauf qu’il s’agit le plus souvent de combat à un contre cinq. Courageux ? On prend un malin plaisir à régler leur compte à ces bandits. Les enchaînements basiques sont simples et plutôt classique. Enchaînement de coup de poings et pieds. On peut aussi attraper les autres au col afin de mieux leur arranger le portrait. Une fois en pleine baston, on peut se servir de tout et n’importe quoi pour leur taper dessus. Banc, pot de fleur, poubelle. C’est assez marrant. On peut aussi ramasser les armes des adversaires et les utiliser contre eux. Les combats ne sont jamais trop fouillis et on arrive toujours à retomber sur ses pattes. Mention spéciale pour les finish ou une petite mise en scène bien dynamique nous montre le terrassement de l’adversaire. Il est bien sur possible de débloquer de nouvelles attaques en gagnant des points d’XP. Cela rajoute un peu de diversité aux combats, ce qui n’est pas pour nous déplaire.
Ce bon vieux Tokyo
Graphiquement, on en prend plein les mirettes, le Dragon Engine fait des merveilles. Il est encore plus optimisé que dans Yakuza 6. La ville fourmille de détails, la foule, le mobilier urbain. Tout ça baigné dans une ambiance très colorée et chaleureuse. Certaines animations sont encore un peu raides mais dans l’ensemble c’est correct notamment dans les phases de combat.
Ce qu'il faut en retenir
Note
Ce Yakuza est un bon remake, bien travaillé et optimisé. C'est beau, bien mis en scène et l'histoire est bien fichue. On sent que le studio de développement à vraiment bien bossé et a mis du cœur à l'ouvrage. Des remake comme ça on en veut tous les jours.