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Gears of War 3

Une semaine après sa sortie, Gears of War 3 a déjà conquis 3 millions de joueurs, tandis que les deux premiers opus se sont chacun écoulés à près de 6 millions d’exemplaires. GoW 1 + 2 + 3 = 15 millions de galettes. Un vrai raz de marée qui tient la distance puisque les joueurs ont su se retrouver dans cette troisième itération, qui se paie aussi le luxe de s’améliorer. Comment expliquer un tel succès ?

 

gears-of-war-3-Sévèrement burnés

C’est au cours du grand raout de l’E3 année 2005 qu’Epic dévoile Gears of War (GoW). Et là, c’est la grosse baffe sur une joue acnéique. Ca fait mal, mais ça fait du bien. « Réveille-toi joueur, tu ne le sais pas encore, mais dans un an, tu achèteras une Xbox 360. » murmure alors notre inconscient, déjà sous le charme de la bête.

En effet, GoW est de cette trempe : LE jeu qui fait casser le livret A pour se le procurer, ainsi que la machine idoine puisqu’il est une exclusivité de la console Microsoft. Un titre qui va mettre à jour le Third Person Shooter (TPS) de manière éblouissante. Il faut avouer que les petits sorciers développant le jeu font partie d’une équipe (EPIC) déjà bien rôdée sur le genre action à la première personne dans un environnement futuriste, puisqu’elle a réalisée et peaufinée au fil des ans UNREAL et UNREAL TOURNAMENT sur PC. Et voilà qu’ils nous sortent un TPS avec des mécanismes de jeu fondés sur ceux d’un FPS. C’est là toute sa force.

 

Marcus et sa band of brothers

Que l’on tente l’aventure en solo ou en multijoueurs, GoW3 est fait pour une progression à plusieurs. Que l’on incarne Marcus Fénix, le héros,  ou l’un de ses acolytes (on peut incarner des mecs ou des nanas), on peut toujours compter sur son escouade qui progresse de manière intelligente et indépendante. On ne se perd pas en ordre à donner, pas la peine d’appuyer sur sept boutons avant de leur faire lancer une grenade, ou de nous réanimer. Quel soulagement de voir l’un de ses soldats nous relever alors qu’on est à l’agonie, au bord du fatal game over. La campagne solo peut d’ailleurs intégrer jusqu’à quatre joueurs en ligne et en coop. L’intelligence artificielle porte bien son nom ici et ce, depuis le premier épisode. C’est aussi l’un des points forts de GoW 3 : son gameplay. Les commandes semblent intuitives, et l’on peut naviguer aisément sur les touches du paddle pour vérifier son arsenal, changer d’arme, recharger et surtout TIRER sur ces foutus Locustes ! Parce que les ennemis héréditaires sont toujours là, ainsi que d’autres envahisseurs de type « gluants et dégoulinants de baves visqueuses et radioactives ».  La campagne solo peut aussi être appréciée en mode arcade avec tout plein de bonus à collecter en fonction des performances réalisées.

 

gears-of-war-3-anya-Égalité des sexes  

Pas de bimbos ici, puisque les filles font partie intégrante des équipes, au même niveau que les solides gaillards tous biscottos dehors. Elles ne sont pas non plus en reste niveau vannes, telle cette réplique de Samantha à un collègue un peu lourdeau  : « Attends que j’aie buté ce Locuste et je te filerai avec plaisir un bon coup de tatane sur tes couilles ! » Le supérieur de Marcus Fénix et de la team Alpha est d’ailleurs toujours la même personne : le lieutenant Anya. Ces dames militent sans le savoir pour l’égalité des sexes et redorent le blason des héroïnes de jeux vidéo. D’aucuns reprocheront à GoW3 son manque de finesse et son scénario trop léger. Deux critiques que je balaierai d’un revers de manche. On n’est pas là pour jouer du Shakespeare mais pour buter des Locustes, et débarrasser une fois pour toute notre planète de la racaille de l’univers. Sans Men in Black, sans scénario à rebondissements improbables, sans se prendre la tête pour chercher à comprendre les éventuels  imbroglios de luttes de pouvoir ou d’égo. Ici c’est nous contre eux et basta. Nous les gros durs en armure et eux les vilains aliens à dézinguer par tous les moyens, enfin presque. BEUAAAAAAARH !

 

Pas que bourrin

On aurait tort de résumer GoW3 a son seul esprit bourrin. Essayer un peu de foncer dans le tas et de canarder comme un damné. Seul un dessein funeste terminera votre épopée kamikaze. On progressera de manière plus subtile, en se planquant derrière des barrières pour ensuite viser et tirer. Un des mouvements assez jouissif de type : « AAAAAAAh tu vas l’avoir ta putain de guerre ! » consiste à rester accroupi et à lever son bras pour flinguer à l’aveuglette. Ça ne sert pas à grand-chose, mais ça soulage ! Car le rythme est toujours aussi soutenu et les affrontements intenses, qu’ils se déroulent contre une multitude d’ennemis ou un gros boss (dont certain d’inspiration Steampunk). On notera le changement au niveau des environnements qui sont ici plus urbains et ensoleillés avec des effets de lumières assez bluffants. Beaucoup de scènes prennent place en extérieur, avec tout un paquet d’armes à ramasser.

 

« Je pue peut-être mais j’ai un gros flingue » copyright LES NULS.

Les munitions sont toujours aussi nombreuses, et de nouvelles armes font leur apparition, tel le One-Shot. Pas trop lourd à porter et muni d’une visée longue-vue tel le fusil sniper, et qui permet de se défaire d’un ennemi en un coup en un véritable bain de sang. Autre joujou disponible : le Retro-Lanzor, plus puissant mais un poil moins précis que le Lanzor actuel, et flanqué d’une baïonnette. Il est également possible d’emprunter aux Locustes leur armes lourdes et leur attirail de combat comme le robot Silverback. Et aussi, chose importante pour les réfractaires aux vannes pas finaudes : une manip’ permet de les enlever.

Au final, tant les initiés que les néophytes se délecteront de ce troisième (et ultime) opus. On conseillera aux premiers d’opter pour le mode « vétéran » ou « dément » afin d’emballer leur palpitant, moins mis à l’épreuve en mode de difficulté « normal ». Toujours aussi bien réalisé, Gears of War 3 est un jeu qu’il faut ABSOLUMENT faire si l’on aime le genre TPS. Un must.

 

L’un des premiers trailers de GoW 3 diffusé voici plus d’un an, et qui annonçait à l’époque une sortie pour avril 2011 :

 

 

Et pour le trailer officiel, c’est ici que ça se passe :

En gros, ce qu'il faut retenir

Note

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A propos de Karine

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Humble scribe depuis 1999 sur divers supports papier et numérique tels que : Joypad, Playstation Magazine, Consoles+, Gamepro.fr, mais aussi Voici (si si pour 2 articles) ou encore Viamichelin.fr. Citation du moment : "I cry because others are stupid. That makes me sad." Sheldon Cooper.

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