Concert tribute to Queen
Il y a quelques semaines, nous vous parlions de notre découverte des Tribute Bands avec The 5 Rosies. En ce début d’année, nous avons assisté à l’hommage d’un groupe mythique : Queen.
Le point fort indéniable de ce concert est la performance de Gary Mullen. Sa ressemblance avec Freddie Mercury, tant au niveau de la voix que de la gestuelle, est frappante. Dès les premières chansons, il incarne parfaitement l’esprit de l’inoubliable monstre de scène. Il a su capturer l’essence de Queen, particulièrement sur les morceaux de Somebody to Love et Bohemian Rhapsody, où sa prestation nous a emporté. C’est vraiment lui qui porte tout le show ! Il devient Freddie.

En effet, les autres musiciens réussissent moins à incarner leurs homologues de Queen. À titre de comparaison, le tribute à AC/DC, avait réuni un groupe dont la ressemblance, tant physique que musicale, était telle qu’on ne pensait plus assister à un tribute, mais à un véritable concert d’AC/DC. Ici, la magie opère moins. Quand les musiciens jouent leur solo, on les devine plus adepte du hard rock que du rock. On se pose également la question sur la présence d’un claviériste, il n’y en avait pas dans le groupe original. Alors pourquoi en ajouter un ici ?

De plus, des problèmes de sonorisation ont été un autre point faible de la soirée. Les instruments, en particulier la guitare et la batterie, étaient parfois trop saturés, ce qui a affecté la clarté du son, et a créé un déséquilibre par rapport à la voix de Mullen. C’était notre première fois dans la salle de l’Arena Grand Paris à Tremblay, cela sera certainement la dernière.

Enfin, la première partie du concert a eu du mal à créer l’ambiance que nous attendions. Les morceaux choisis, moins connus de Queen, ont eu du mal à nous captiver. Il a fallu attendre la seconde partie du show pour que l’ambiance se réchauffe, et que la foule se laisse enfin emporter par l’énergie du groupe. Les classiques de Queen nous ont alors déchaîné, et l’énergie est montée en flèche avec des titres comme We are the Champion et Show must go on. La qualité sonore s’est également améliorée, permettant à la voix de Mullen de briller. Les jeux de lumière, plus présents, (y’avait-il un ingé sons et lumières dans la salle pendant la première partie ?) ont renforcé l’expérience immersive. Cette partie a été incontestablement la plus réussie du concert, offrant un hommage digne de ce nom aux grands moments de Queen. Les imperfections, du début, ont été largement oubliées au fur et à mesure que la soirée avançait, et l’atmosphère s’est transformée en un véritable hommage collectif à Queen.
One Night With Queen a été une soirée très sympa, portée par l’incroyable performance de Gary Mullen, qui a magistralement incarné Freddie Mercury. Nous avons vécu des moments forts de musique, d’émotion, et de spectacle. Et que dire du final avec une entrée magistrale du chanteur avec la couronne et le manteau royal si connu de Freddy. Un bonheur !