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Série fraîchement arrivée chez Mangetsu, le premier tome d’Erio & The Electric Doll de Mujirushi Shimazaki et Kuroimori nous plonge dans un univers Steampunk, il suffit de voir la sublime couverture pour s’en rendre compte et il ne me fallait pas plus pour attiser ma curiosité.
Un siècle plus tôt, une guerre meurtrière a éclaté entre les hommes et les IA, poussant l’humanité à renoncer à l’électricité pour mettre un terme aux combats.
Découvrez les aventures steampunk d’Ange, la toute dernière droïde d’élite en état de marche, et d’Erio, la jeune fille qu’elle a élevée, dans un monde désormais privé d’électricité.
Alors bon, restons dans les dessins parce que la couverture, c’est juste l’en cas. Pour ma part, le manga est magnifique. Il y a quelques pages couleurs qui subliment le tout mais les traits sont fins, l’univers bien rendu, c’est beau à chaque page ! Et j’adore le côté grand format. Maintenant, passons au contenu !
Je me suis attachée dès le départ à nos deux héroïnes. Ange, droïde d’élite, qui ne devrait pas fonctionner vu que le monde est désormais sans électricité, et Erio, jeune femme pleine de vie et d’insouciance. Car Erio a toujours connu le monde tel qu’il est maintenant. Et j’adore son côté très curieux, enthousiaste pour tout un tas de choses. Ce qui contraste avec Ange, qui elle, est une machine, donc dénuée de sentiment. Vraiment ?
J’ai adoré cette lecture, au delà de la beauté des dessins, on a un récit qui, par son thème, nous pousse à la réflexion mais je vous rassure, rien de lourd ! Et forcément, en pleine explosion de l’IA, on se pose forcément tout un tas de questions. L’action n’est pas vraiment le but premier du récit et pourtant, je ne me suis pas ennuyée. Du tout. J’ai été porté par l’histoire, par le duo improbable formé par nos deux protagonistes, par leur rencontre, par ce qui s’est passé pour que le monde en arrive là et comment on vit au juste sans électricité ?
Ici, il est question de quête de soi, de l’acceptation de l’autre, des liens que l’on peut créer, bref, des thèmes assez récurrents mais très bien portés ici. Et l’aventure surtout car Erio n’a jamais vu le monde, tout est découverte pour elle, d’où sa curiosité ! La lecture est prenante, touchante même dans ce monde fragile et ce premier tome nous parle de tout ça sans nous étouffer, il y a même des petites touches d’humour. Bref, tout est bien dosé et c’est un véritable coup de cœur !
