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Battlefield Hardline : Le test qui pète de partout

La grande série des Battlefield nous revient avec un nouvel épisode qui tient plus du spin-off que de la suite à Battlefield 4 et développé par Visceral et non par DICE. En effet, ici le contexte n’est plus une guerre mondiale mais une guerre entre les forces de l’ordre et les voyous dans les rues de Miami. Cela change pas mal de choses que ce soit au niveau de la partie solo ou de la partie multi.

 

Battlefield-Hardline-Visceral-EA-Screenshot-2Mais attardons nous d’abord sur la partie solo du jeu. Le jeu nous place aux commandes de Nick Mendoza, un flic de Miami aux prises avec les gangs et autres dealers dans une ville totalement corrompue. Il va apprendre à ses dépends que la corruption s’étend partout et qu’il vaut mieux éviter de faire confiance à qui que ce soit. C’est ainsi que Nick se retrouve de l’autre coté de la loi à devoir combattre le mal par le mal. Lorsqu’il est flic, Nick privilégie l’arrestation en douceur au bain de sang. Du coup, on se retrouve dans un jeu plus basé sur l’infiltration que sur des grosses fusillades comme c’était le cas auparavant dans les Battlefield. Bien entendu, il est toujours possible de rentrer dans le tas en mode gros bœuf mais l’approche furtive sera mieux récompensée. Par exemple, à chaque mission il y a des cibles secondaires qui sont des criminels recherchés. Les arrêter au lieu de les flinguer permettra de rapporter plus d’expérience à Nick, chaque niveau acquis débloquant du nouveau matériel et armes pour la campagne solo. Une fois passé du coté des voyous dans le but de faire tomber ceux qui l’ont trahis, Nick n’oublie pas son passé de flic et ne devient pas un bourrin sanguinaire pour autant. Le gameplay ne change donc pas tellement, seules les situations changent. On passe du raid et de la perquisition, au braquage en règle. Menée tambours battant, la campagne reste tout de même moins dans la démesure par rapport à ce qui avait été fait avant ou ce qui est fait chez la concurrence, opposition flic/voyous oblige. En revanche, on aura quand même droit à quelques scènes bien sympa comme par exemple l’attaque d’un centre commercial menacé par un ouragan ou une fusillade dans une petite maison alors qu’on essaie de protéger son partenaire blessé. Par ailleurs, la campagne est plus longue qu’ailleurs. Une dizaine d’heures environ ce qui plutôt rare de nos jours dans un FPS orienté multi.

 

Battlefield-Hardline-Visceral-EA-Screenshot-4Mais parlons-en du multi, encore une fois l’opposition flics contre voyous change passablement la donne au niveau du multi. De nombreux modes de jeu sont disponibles, ce qui est plutôt appréciable. En revanche, le nombre de cartes est un peu limité. Heureusement les DLC sont là pour rétablir cela… *soupir* Au niveau des modes de jeu on retrouve les classiques matchs à mort et dominations qui reprennent les ficelles classiques des Battlefield, à savoir des cartes assez grandes et des véhicules pour s’y déplacer. Les autres modes sont plus encrés dans le thème de base du jeu. On retrouve par exemple un mode semblable à Counter Strike où il faut aller délivrer des otages et ou le respawn n’existe pas, chaque joueur possédant une seule vie par manche. Un autre mode qui utilise ce système est le mode d’escorte. Les flics doivent escorter en lieu sûr un criminel qui a décidé de balancer ses anciens associés. Mais les criminels ne l’entendent pas de cette oreille. Leur but sera d’abattre le traitre. Dans l’équipe des flics, c’est un des joueurs qui jouera le rôle du traitre et qui devra faire attention à ses miches tout en restant près des autres joueurs qui sont là pour le protéger. Dans ces deux modes, les véhicules sont absents. Un autre mode super sympa, le mode Poursuite Infernale, se présente sous la forme d’un classique domination mais où les objectifs à prendre sont mobiles. En effet, les objectifs sont des véhicules qui n’épuisent les tickets de l’équipe adverse que s’ils sont en mouvement. Il appartiendra à l’équipe adverse de nous abattre à bord du véhicule pour le récupérer ou de le détruire à l’aide de lance-roquettes dispersés sur la carte ou d’hélicoptères toujours aussi efficaces. Le mode Braquage est un mode à objectifs où les criminels doivent récupérer un butin dans un coffre. Pour cela, il doivent d’abord parvenir à l’ouvrir. Et les flics doivent les en empêcher. Et enfin, le mode Argent Sale demande aux deux équipes de récupérer de l’argent dans une planque et l’amener dans la planque respective de chaque équipe. Le petit détail en plus c’est qu’il est possible d’aller voler de l’argent dans la planque de l’équipe adverse. Visceral a décidé de changer les habitudes et de miser sur un jeu en multi un peu moins basé sur les véhicule comme c’est la signature des Battlefield, ou du moins de centrer le tout sur des véhicules 4 roues. Ce qui, encore une fois, reste très cohérent avec le contexte choisi mais qui ne plaira pas à tout le monde.

 

Battlefield-Hardline-Visceral-EA-Screenshot-3Coté technique, le jeu souffre d’une optimisation faiblarde. Les animations sont souvent rigides et les décors parfois grossiers. En revanche, les personnages et en particulier les visages sont très réussis et criants de vérité. Pareil pour la synchro labiale qui fonctionne très bien en V.O. Au final, le jeu est plutôt joli dans l’ensemble mais la série des Battlefield nous avait habitué à mieux. Niveau sonore, les musiques sont sympa et très rock’n roll et les doublages sont plutôt convaincants, encore une fois en V.O.

Vue d'ensemble des tests

Note

Battlefield Hardline ne plaira pas à tout le monde et probablement pas aux fans des anciens Battlefield. Il délaisse un peu les véhicules qui étaient le cœur des Battlefield. Il propose 7 modes de jeu assez sympa pour 9 maps au total. Autant niveau mode de jeu c'est plutôt correct, autant niveau cartes c'est faible. Coté solo, on a droit à une très bonne aventure avec une durée de vie solide et un changement de gameplay bienvenue. Mais la réalisation technique pèche un peu et on est en dessous de ce qui était proposé dans Battlefield 4.

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A propos de RomainDesBois

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Ermite vivant dans sa caverne au milieu de matos informatique et jeux vidéo en tout genre. N’aime pas le soleil, sortir ou les gens en général. Le seul moment où je sors c’est pour aller au cinéma ou dans un parc d’attraction. Et oui, en plus je suis paradoxal.

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