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Assassin’s Creed : Revelations

On a pris l’habitude maintenant, chaque année nous avons le droit à notre Call of Duty, notre Fifa et évidemment, notre Assassin’s Creed. Revenons un peu sur le dernier en date, Assassin’s Creed : Revelations en parlant déjà du titre. Il évoque un dernier épisode d’une longue série, et c’est pas tout à fait le cas puisqu’on apprendra seulement l’histoire des origines des assassins, donc plus précisément le background de Desmond et d’Altair, celui d’Ezio ayant déjà été dévoilé dans les deux derniers jeux.

Le scénario nous amène à Constantinople, ville superbement modélisée, comme la team d’Ubisoft Montréal sait si bien le faire depuis le temps. On y rencontre quelques personnages et on va buter du templier, rien de bien original jusque là, c’est clair. Vous serez par contre ravis d’apprendre que l’histoire est beaucoup moins fournie à ce niveau là, pas de risques de décrocher totalement comme dans le Brotherhood où on finissait par ne plus savoir pourquoi on tuait des gens ! La contrepartie c’est que le premier plan du scénario est moins mis en avant, on s’attardera davantage sur le vrai fond, à savoir donc la quête d’Ezio pour récupérer les clés de Massyaf et découvrir le secret ultime de son ancêtre, Altair.

Les neufs séquences ADN sont donc parsemées de flashback où l’on pourra prendre le contrôle du maître assassin. Très sympa pour l’histoire mais finalement pas franchement intéressants pour le gameplay, c’est pas grave, on prend quand même. Le gameplay d’ailleurs, parlons-en maintenant. Le principe, tout le monde le connait, vous êtes dans une ville ouverte où vous pouvez acheter des échoppes, recruter des assassins, ok. Les nouveautés sont rares mais efficaces, à commencer par les bombes qu’on craft soi-même et le crochet. Ce dernier nous permet de nous accrocher aux tyroliennes, super sympa et bien pratique. Les combats ont, eux, pas vraiment bougé, des mouvements en plus mais on pare toujours les coups pour mieux enchaîner les kills.

Le cœur du jeu se trouve aussi dans ses quêtes, principales ou annexes. Elles sont sympa, parfois très originales, nous glissant dans la capuche de ce vieil assassin qui a d’ailleurs du mal à tenir la distance, sa cinquantaine bien tassée lui imposant des cris de souffrance quand il saute d’un peu trop haut par exemple. C’est un vrai plaisir de contrôler Ezio pour cette ultime fois dans cette ville regorgeant de choses à faire, que ce soit trouver des pages de livres, des morceaux de données de l’Animus ou plus globalement découvrir l’histoire de Desmond (dans des séquences FPS un peu… étranges) ou d’Altair. La durée de vie n’a pas à rougir donc, surtout si on rajoute toujours la possibilité de recruter des assassins pour les former. Maintenant on peut même jouer à un mini jeu de tower defense, bon il n’est pas bien équilibré mais c’est déjà ça. Je dénote malheureusement une simplicité vraiment accrue pour ce jeu qui permet trop d’écarts. Les grenades par exemple se font simplement avec quelques composants qu’on trouvera partout dans des coffres en plein milieu des rues et si on est vraiment naze, on pourra les acheter toutes prêtes ! Et que dire de l’aspect financier qui ne sert vraiment à rien tellement on est blindé tout le long de l’aventure. Dommage.

Un point très positif reste le multijoueur. Prenant, demandant beaucoup de finesse, ce dernier n’avait pas fait l’unanimité sur le dernier opus. Les développeurs ont donc tenu à ajouter deux modes de jeu dont un, deathmatch, qui laisse place à une bien moche expérience de bourrinage absolument pas dans les règles d’un AC. Fort heureusement pour nous il y a toujours les modes chasse à l’homme où l’on doit se dissimuler dans la foule et trouver notre cible tout en regardant partout pour ne pas mourir bêtement. Exigeant mais parfaitement équilibré puisque si vous ne faites pas beaucoup de morts mais de belles exécutions, vous serez mieux récompensé. Je vous le dis, en multi le jeu a vraiment de quoi vous plaire alors que ce n’était pas facilement gagné !

Je finirais en vous parlant de la bande son, vraiment magnifique une fois encore. S’il y a bien une B.O. à s’acheter, c’est celle-là. Les doublages sont nickels, merci Ubi et graphiquement, rapidement, c’est plus soigné qu’à l’acoutumé mais le moteur souffre un peu maintenant. Assassin’s Creed : Revelations est facile, un peu trop, mais ne perd rien de ce que ses grands frères possaidaient, alors pourquoi vous en priver ?

 

En gros, ce qu'il faut retenir

Note

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