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Le Lorax, nos impressions

Si tu n’habites pas dans une grande métropole telle que Paris, tu ne souffres pas trop de pollution visuelle. Tes rétines ne sont pas prises en otages par les affiches publicitaires collées sur les bus, sur les murs des galeries souterraines du métro, sur les abribus etc. Donc, peut-être que tu n’es pas au courant qu’un drôle d’animal à fourrure orange et à moustache débarque sur nos écrans cette semaine : le Lorax.

Mais en regardant l’affiche du film de plus près, on aperçoit une information de taille puisque ce film a été réalisé par les créateurs de Moi, Moche et Méchant. Bon point puisque ce film était plutôt drôle. Est-ce le cas du Lorax ? Pas vraiment. Il est plus question ici d’une fable gentillette sur les bienfaits de la nature, et que si l’on coupe des arbres, on se retrouve avec une terre stérile. Un environnement contrôlé par un seul et unique tyran, qui vend de l’air à aux habitants de la cité en plastique de Thneedville depuis que la végétation a disparu. L’environnement imaginé explose de couleurs (et mis au point par les studios français Illumination Mac Guff pour Universal Studios), proposant un monde inspiré des livres pour enfants ultra populaire outre atlantique, ceux du Dr Seuss.

 

Lorax-Dr-Seuss

 

Du coup, lors de sa sortie sur le sol américain voici quatre mois, le Lorax a été catapulté tout en haut du box office donnant au passage un grand coup de tatane à John Carter. Du coup, à l’époque j’ai un peu détesté le Lorax avec son nom qui rime avec thorax. Parce que son univers était trop orange, trop plein de couleurs et de chansons. On se croirait presque dans un trip de hippie sous LSD.

Au final, le Lorax se laisse regarder et fait un peu sourire. L’univers proposé est attachant, avec un monde aux qualités visuelles pétillantes. Mais l’histoire est un peu légère : un garçon qui va chercher la petite graine survivante, envers et contre cette société de consommation qui est la nôtre, et va la planter pour faire repousser les arbres. Du coup, ma fille de 4 ans a bien aimé. Moi, un peu moins.

A noter que les voix françaises sont réussies. Avec notamment Kev’ Adams qui n’accentue pas son parler “ado” et François Berléand qui prête sa voix au Lorax.

© 2011 – Universal Pictures

En gros, ce qu'il faut retenir

Note

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A propos de Karine

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Humble scribe depuis 1999 sur divers supports papier et numérique tels que : Joypad, Playstation Magazine, Consoles+, Gamepro.fr, mais aussi Voici (si si pour 2 articles) ou encore Viamichelin.fr. Citation du moment : "I cry because others are stupid. That makes me sad." Sheldon Cooper.

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