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Crysis

Quelques mois après la sortie de Crysis 2 (fin mars 2011), EA avait décidé de sortir (4 ans après la version PC tout de même) le premier Crysis sur les consoles PS3 et XBOX 360 mais pas en boîte, seulement en téléchargement sur les services en ligne XBOX Live et PSN. Pour 20€, je n’ai pas fait la fine bouche, je l’ai pris avec l’idée en tête (et d’après les avis des joueurs PC) qu’il serait mieux que le Crysis 2 (oui, j’avais été déçu par celui-là). Et j’ai bien fait car je ne l’ai pas regretté.

C’est simple, je n’ai jamais vu un FPS aussi beau et vivant sur console. Visuellement, ce fût une baffe monumentale. Mais tout d’abord, je vais faire le petit topo de l’histoire : Nous sommes en 2020, les Nord Coréens (les méchants) s’emparent d’une île (pourquoi faire ?) située en mer de Chine et par la même occasion prennent en otage des archéologues qui y travaillent dessus. Qu’à cela ne tienne, la crème de la crème des forces spéciales américaines (les gentils) est parachutée sur ce coin perdu pour délivrer ce beau monde. Le problème, c’est qu’une force venue d’ailleurs (extraterrestre ?) va venir pimenter le déroulement de la mission…

Dans ce Crysis, je peux vous affirmer qu’on est loin des FPS actuels qui sont taillés en corridor et ultra scriptés. Ici, j’ai eu vraiment la sensation d’évoluer dans un environnement ouvert. Une sensation rarissime dans ce genre de jeu que seuls les allemands de Crytek sont capables de proposer dans un shooter (ex : Far Cry). La jungle est tellement vivante avec une faune et une flore vraiment bien retranscrite, qu’il n’était même pas rare que je m’arrête quelques minutes pour contempler la beauté des immenses plaines, montagnes, ou la forêt (très dense) autour de moi. Toucher une fougère, elle bougera. Tirer sur un arbre, il se brisera. Lancer un projectile explosif sur une maison, elle sera réduite en morceaux. Des gouttes ruisselleront sur votre visière après une traversée à la nage. Etc.

J’ai enchaîné les missions en  essayant de le faire furtivement. Cela dit, parfois je me la jouais plus bourrin selon la situation. Grâce à la nanocombinaison de mon personnage, je pouvais devenir invisible pendant un laps de temps et ainsi me faufiler dans les lignes ennemies et les prendre tous par surprise. L’arsenal que je trouvais, me permettait de m’adapter à mes ennemis : Lance roquette pour les hélicos, C4 pour les chars et une pléthore de pétardes en tout genre pour terrasser le soldat lambda. Enfin, lors des phases plus délicates, ma nanocombi me permettait de décupler ma force afin de devenir plus résistant voir plus rapide.

Une bonne dizaine d’heures m’ont fallu pour terminer Crysis (ce qui est honnête),  et je compte bien le recommencer car le plaisir de la rejouabilité est carrément au rendez-vous. Un petit bémol au niveau de la dernière partie du jeu qui est un peu linéaire mais bon, ce n’est rien comparé à la qualité globale du titre des p’tits gars de Francfort.

Crysis a 4 ans et il met encore la misère (techniquement parlant) à toute la concurrence et même à sa propre suite. Et encore, cette version console a subi des concessions par rapport à la version PC. Dommage, et c’est son gros point noir, qu’il ne possède pas de multi sur les versions consoles. En même temps  dans le cas contraire, son prix aurait été plus élevé. Donc vous en avez marre des FPS qui se ressemblent tous avec une durée de vie pitoyable. Vous avez 20€ à dépenser. Alors, venez donc faire un tour sur l’archipel Lingshan Islands. Vous ne le regretterez pas. Crysis : Deutsche Qualität.

 

 

En gros, ce qu'il faut retenir

Note

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