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Naughty Bear : Panic in Paradise, le test

Naughty Bear est un ourson qui a le mal en lui. On pourrait traduire ce titre en français par Méchant Nounours. Et du coup, on se dit qu’on ne vas pas proposer de tester ce jeu à des enfants. Disponible en téléchargement sur le PlayStation Store et le Xbox Live Arcade, Naughty Bear est interdit au moins de 12 ans. Pourquoi ? Tout simplement parce que cet ourson-là est un tueur en série. Et s’il ne fait pas couler de sang, il usera d’un stock d’armes conséquent pour zigouiller ses pairs.

Mais pourquoi est-il si méchant ?

Sans doute le fait d’être exclu du club des ours en peluches, ou bien simplement parce qu’il aime faire le mal, font que Naughty Bear ne pense qu’à une chose : tuer. Déjà, dans le premier épisode sorti voici deux ans, il passait son temps à trucider des oursons. Pour ce deuxième épisode, Naughty Bear : Panic in Paradise, il vous en coûtera 15 euros. Et à ce prix, on peut se permettre d’être un peu  indulgent.

Les bugs de caméra du premier opus sont-ils encore là ?

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Non je n’ai pas ressenti le placement de la caméra comme un frein à la progression. Ce qui m’a gêné, c’est le côté très dirigiste de l’affaire. Ainsi on arrive sur un niveau avec quatre missions à remplir, une principale (tuer un ours en particulier d’une manière bien précise mais pas vraiment décrite dans l’intitulé) et trois accessoires. Par exemple, dans l’un des premiers niveaux, il faut chopper un ours jardinier qui fait des expérimentations sur des plantes mutantes dont l’une est un croisement entre un requin et une plante. J’ai oublié le prénom de cet ours mais en appuyant sur une touche de votre manette, la silhouette de votre cible apparaît détourée en rouge, et les autres missions s’affichent aussi (pousser un ours au suicide, tuer des ours, récolter une somme d’argent en cassant des objets, détruire des invitations etc.). Votre cible principale doit être assommée puis déposée devant la plante requin qui va la bouffer. Ça semble simple, mais pour mon esprit totalement illogique, c’est pas toujours évident à mettre en place.

Pousser un ours au suicidenaughty-bear-photo-plage

Je dois dire que cette mission-là me rend dingue. Il faut doser les coups porter à un ours, pour ne pas le tuer, et le poursuivre en faisant ‘bouh” afin de le terroriser suffisamment (des petites boules bleues apparaissent autour de sa tête) et qu’il se suicide. Je ne vous dirais pas combien de fois je m’y suis reprise avant d’y arriver ! Et pourtant merde, je suis une pro de Metal Gear Solid ! La réflexion serait donc la suivante : soit le jeu est mal réalisé, soit je suis trop mauvaise. La vérité doit se situer quelque part entre les deux. Car l’I.A. n’est pas médiocre, même si elle n’est pas assez développée. Car les ours vont réagir en fonction de ce que vous leur faites. Si vous ne piquez pas le costume de l’un d’eux, ils vous reconnaîtront immédiatement et vous attaqueront. Certains sont munis de flingues et il leur suffira d’un coup pour vous descendre.

 

Beaucoup de niveaux et du fun aussi ?

Sur les 36 niveaux proposés, on dira que les missions demandées se répètent, et c’est là l’un des principaux défauts du jeu. Les graphismes ne sont pas d’une beauté à tomber par terre, mais ce n’est pas trop gênant. La difficulté est plutôt bien dosée, avec comme bémol ce côté dirigiste de la mission. On n’est pas là pour faire le zozo voyez-vous. Parce que si vous faites comme moi en fonçant dans le tas, ça ne va pas le faire. La liberté de progression est assez réduite dirons-nous. Et il est fort recommandé de faire dans l’infiltration, et de ne pas trop flâner sinon les ours vont se sauver ou parfois même se tuer entre eux, réduisant considérablement leur nombre et vous empêchant de ce fait de remplir votre quota d’ours tués ou suicidés. Dans ce cas, on peut toujours sortir du niveau et engranger des points d’expérience, d’endurance, et acheter de nouvelles armes ou aptitudes.

Au final, Naughty Bear : Panic in Paradise remplit sa mission : s’amuser à moindre coût dans une ambiance second degré. Comme si les développeurs de Behaviour Interactive s’étaient dit : “Tiens on va faire un jeu avec des ours en peluche et leur faire subir les pires horreurs, avec des nounours robots qui ont des lasers qui sortent des yeux“. Mais le tout sans qu’une goutte de sang ne soit versée, simplement des plumes qui volent. Une fois qu’on accepte le mode opératoire du jeu (infiltration basique, exécuter les missions dans l’ordre, upgrader son ours), on avance rapidement dans les niveaux. On n’est pas franchement emballé par l’aventure, mais on trouve de quoi s’amuser.

 

En gros, ce qu'il faut retenir

Note

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A propos de Karine

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Humble scribe depuis 1999 sur divers supports papier et numérique tels que : Joypad, Playstation Magazine, Consoles+, Gamepro.fr, mais aussi Voici (si si pour 2 articles) ou encore Viamichelin.fr. Citation du moment : "I cry because others are stupid. That makes me sad." Sheldon Cooper.

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