Amy

Ça fait un moment quand même que j’attends un bon survival-horror. Un de ceux qui me mettaient la pression parce que plus ou peu de munitions, de ceux où il fallait devenir la reine de l’esquive en tout genre… Ça manque. Quand AMY s’est pointé, cela a attisé ma curiosité. Développé par Vector Cell, AMY a quand même à sa tête un certain Paul Cuisset. La preview m’avait plutôt emballé, qu’en est-il du jeu complet ?

Vous êtes Lana, jeune femme qui semble avoir sortie Amy d’un drôle de centre de recherches. Amy est une petite fille spéciale, pas dans le même sens que Corky hein mais elle est autiste. Elle ne parle pas et semble posséder des pouvoirs psychiques. Dur pour une gamine de 8 ans. Vous voyagez peinard, dans un train, Amy ne semble pas super rassurée. Vous papotez tranquillou avec une keupine au téléphone quand là, c’est le drame. Il semble y avoir une explosion au centre de recherches au loin, un bruit sourd, le train déraille. Boom, perte de conscience pour Lana.

Vous vous réveillez dans une gare dévastée et bien sûr Amy a disparu. Oh et bien sûr (encore), c’est la fête aux zombies, sinon ce n’est pas marrant. Le but de Lana est de retrouver la petite fille mais il faut savoir que Lana est une femme plutôt pas forte en fait. Bah oui, c’est pas Chris Redfield dans Resident Evil 5 qui semble avoir pris ses t-shirts bien trop petits… Et bah là vous êtes menue, en talons, un peu malade et point d’armes à feu dans AMY. A coup de barre de fer il faudra tataner les zombies ou mieux, les éviter. Armes qui, bien entendu, ont une durée de vie limitée, ce qui renforce l’impression d’être dans un vrai survival-horror au vue de la fragilité des protagonistes ET des « armes » mises à votre disposition pour tenter de vous défendre. Parce que oui, le noyau du jeu est la coopération avec Amy, qui est autiste je vous le rappelle. Donc en plus de vous coller la pression parce que vous êtes faible, on vous la colle encore plus avec une gamine à protéger.

Dès le départ, Lana est contaminée, donc elle peut se transformer en zombie, au risque de mourir par contre. Dans certaines pièces contaminées, vous pouvez observer cette transformation : votre ouïe et votre vue sont altérées, cela peut même vous être utile pour vous fondre dans la masse de zombies mais attention à vous soigner à temps sinon c’est la mort assurée ! Toujours garder un œil sur votre taux de contamination (vous avez un indicateur pour ça) ! Mais cette technique d’infiltration peut s’avérer utile. Comme dit plus haut, Lana est plutôt faible donc le mieux est souvent de se la jouer discretos en marchant doucement et en évitant, par exemple, les débris de verre. Vous pourrez aussi vous planquer sous des tables ou des armoires. Heureusement Amy vous immunise quand elle vous tiens par la main. Et la vous vous dites « Ok la coop avec un boulet merci mais non merci » Et bien détrompez-vous ! Au contraire ! Amy n’a rien d’une plaie et pour moi, les phases où elle n’est pas là sont les plus laborieuses. Pour le coup, la coop est vraiment bien pensée et en plus elle vous immunise. Puis elle a aussi de petits pouvoirs psychiques bien utiles la miss. Des pouvoirs qu’elle apprendra au cours de votre aventure grâce à des glyphes qui sont dessinés sur les murs. Et le fait de la tenir par la main vous indiquera s’il y a des ennemis dans les parages, en effet, son rythme cardiaque s’accélère en leur présence. Utile.

Alors on semble plutôt bien parti mais le gros problème d’AMY est la lourdeur de Lana… La jeune femme est aussi légère qu’un tank. Bon ok j’y vais un peu fort mais bon, autant je pardonne les défauts techniques parce que l’équipe a fait son moteur toute seule et parfois cela manque de fluidité, autant la lourdeur de Lana m’a parfois énervée. La difficulté est bien dosée mais mourir bêtement parce que la miss a parfois la souplesse d’un éléphant, c’est rageant ! D’ailleurs petit détail appréciable : un zombie vous tue, quand vous referez la séquence, le zombie responsable de votre game over ne sera pas spécialement là quand vous allez repasser.

AMY bénificie d’une ambiance à mon goût réussie. Les amateurs de « vrai » survival devraient être ravis même si le tout est entaché par une jouabilité rigide qui donne à Lana la lourdeur d’un char. Pour un jeu téléchargeable, AMY possède une durée de vie correcte, une dizaine d’heures. Bon par contre j’avoue que pour moi, ne pas pouvoir sauvegarder quand je le souhaite est problématique, il m’a fallu affronter pas mal de game over. Les doublages sont de bonne qualité et la bande-son colle parfaitement à l’ambiance, un des gros point fort du jeu. Certains bruitages m’ont fait sursauter dans mon fauteuil ! Pour finir le scénario est certes classique mais prenant. On s’attache au duo Lana-Amy. On a envie de les sortir de ce cauchemar !

 

En gros, ce qu'il faut retenir

Note

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A propos de Shoop

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Adepte de la danse de l’eau et des éclairs de givre en tous genres. N’aime ni le soleil, ni les endroits avec du monde dedans. Elle voue un culte sans limite au mec au bouclier de chez Marvel et est plutôt jouasse de voir revenir Chris Metzen. Préfère les chats aux enfants.

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