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John Carter, nos impressions from Mars

S’il fallait décrire sommairement le film de Disney, John Carter, on pourrait dire qu’il s’agit d’Heroïc Space Fantasy. L’histoire débute à la fin du XIXème siècle en pleine guerre civile américaine et va s’articuler autour d’un homme, bousculé par le destin. Il n’est cependant pas question ici de Space Opera puisqu’on reste sur Mars la majeure partie du temps, avec beaucoup de vaisseaux spatiaux qui virevoltent et des extra-terrestres qui s’affrontent pour le contrôle de leur chic planète.

 

john-carter-disneyMars, et ça repart ?

Anti-héros qui voudrait qu’on le laisse tranquille, John Carter n’est pas franchement ravi lorsqu’il découvre la planète Mars. Il le sera encore moins lorsqu’il sera contraint de s’engager dans un conflit armé. Lui qui vient d’échapper à la sanglante Guerre de Sécession (1861-1865) qui ravage les États-Unis, aspire plutôt à un peu de calme. Manque de bol, après avoir été recueilli de force par des extra-terrestres vert à quatre bras, les Tharks, voilà qu’il va s’amouracher d’une princesse en détresse. Princesse qui doit s’allier de force avec le pire ennemi de son peuple, Sab Than. Mais la princesse étant du genre rebelle, elle va saisir le glaive pour défendre sa patrie, Helium.

Gardons bien en tête que John Carter est un héros né dans les années 1910 de l’imagination fertile d’un écrivain, Edgar Rice Burroughs. Publié sous forme de nouvelles à partir de 1912, le roman “Une Princesse de Mars” ne sera pas édité avant 1917. Voilà donc un personnage qui débarque sur nos écrans en 2012, et qui est vieux de … cent ans ! Un âge avancé qui explique le choix de l’apparence surannée des vaisseaux spatiaux. Il en est de même pour le look des personnages, avec des emprunts aux gladiateurs et à Conan le Barbare. D’aucuns pourraient trouver ce mélange indigeste, mais personnellement cela ne m’a pas gênée.

 

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Woola : animal domesticable, chaleureux et fidèle. Prévoir un budget nourriture élévé.

Un film pour qui ?

Pour celles et ceux qui aiment les histoires qui finissent bien, avec des affrontements et batailles bien musclées. Qui n’ont pas envie d’un scénario qui les fait (trop) réfléchir, mais de se laissent porter par une aventure rythmée, scandée par les nombreuses batailles et/ou bagarres. Un film qui divertit et où il fait bon rire. D’ailleurs, le côté comique de John Carter aurait mérité d’être plus exploité. Parce que vraiment, il incarne le anti-héros dans toute sa splendeur, le mec qui est arrivé au mauvais endroit, au mauvais moment et qui ne veut qu’une chose : rentrer chez lui. Même si chez lui, c’est pas la joie non plus. Alors désabusé le John ? Oui. Mais heureusement pour lui (et pour nous), il affiche un physique plutôt canon et n’hésite pas à tomber la chemise dès que l’occasion se présente.

 


John-carter-comicsLes défauts

Franchement, le plus gros point négatif est pour moi la 3D, qui n’apporte absolument rien . Mais il faut dire que je déteste la 3D, qui se justifiait pour Avatar certes, mais pas pour TOUS les films qui ont suivi ! Ensuite, que le film soit estampillé Disney est un gage de qualité en terme d’effets spéciaux. La plupart des créatures affiche un réalisme convaincant, et j’imagine qu’un max de gamins vont demander à leur parents d’acheter un Woola après avoir vu le film. Autre point déplaisant : les envolées aériennes de John Carter manquent de naturel (et pour cause puisque les scènes ont été tournées avec des élastiques ) tout comme certaines créatures. Pour le reste, l’univers proposé est cohérent (non ce n’est pas un défaut) même si la trame scénaristique ne va pas casser trois pattes à un canard (gentil  + sauver princesse = histoire d’amour à l’eau de rose et scènes d’action qui assurent sans faire tomber la mâchoire). En même temps, l’auteur Edgar Rice Burroughs était réputé (sur la saga John Carter en tout cas) pour privilégier la forme sur le fonds. La sortie de John Carter est fixée au 7 mars dans tout l’hexagone, avec une présentation en avant-première mondiale dans les salles IMAX le 5 mars à 20h30.

 

A propos de Karine

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Humble scribe depuis 1999 sur divers supports papier et numérique tels que : Joypad, Playstation Magazine, Consoles+, Gamepro.fr, mais aussi Voici (si si pour 2 articles) ou encore Viamichelin.fr. Citation du moment : "I cry because others are stupid. That makes me sad." Sheldon Cooper.

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